Le modèle économique du tout gratuit sur internet, c’est la réapparition de quelque chose qui est pourtant interdit : il me semble, non ?

C’est ce qu’on m’a pourtant appris au collège comme étant du dumping, et étant normalement, strictement interdit.

Mais bien plus futé et vicieux que ça n’y parait.

 Certains en on profité pour se faire des « C.O.U.I.L.L.E.S en or » grâce à la bourse, qui leur a permis un temps, pendant l’euphorie de l’an 2000 d’arnaquer les masses en leur faisant avaler et gober des valorisations débiles basées sur des nombres de pages vues, le tout basé sur des business plan complètement bidons. Belle arnaque, bien ficelée, à tous les niveaux.

Il faudrait faire une enquête pour savoir qui a commencé le premier à jouer avec le feu. Qui a donc croqué la pomme en premier ?

Car pour moi il s’agit bien de jouer avec le feu et l’image de marque d’internet et tout ce qui peux s’y greffer …

Ou si vous préférez, jouer à la roulette russe avec les nouvelles technologies en général. Quand aux talents, aux vrais, il s’agissait d’une mise à mort.

Comme déjà dit, les principales victimes et décès qui sont hélas à déplorer sont en premier du coté des jeunes pousses talentueuses : Les vrais bons, Mais à contre courant et contre ce modèle économique bidon et donc contre ce dumping stupide et opportuniste, qui n’ont pas eu les moyens de se battre contre cette concurrence déloyale qui les a écrasé à coup de millions.

Il est facile d’être un faux E Leader virtuel et temporaire quand on a reçu 50 MF de financement, en tout cas, facile de le faire croire jusqu’a ce qu’on ait bouffé toute la cagnotte, par des campagnes de publicité à la TV, qui de surcroît a raflé et fait disparaître toute chance de financement pour les vrais bons porteurs.

Le coté moutonnier des investisseurs n’en est pas la seule raison.

Je pense que certains de ces derniers étaient, dans une certaine mesure, parfaitement conscients de ce que ce dumping pouvait représenter comme opportunité de récupérer des parts de marché, donc à la sortie, de se faire de l’argent de façon déloyale et sur le dos de beaucoup de gens.

Et aussi comme danger pour l’avenir des nouvelles technologies et d’internet dans un certaine mesure.

Etant donné que nombreux parmis ceux qui ont obtenu, en l’an 2000, des centaines de millions de francs de financement grâce à l’aide, peut être dira-t-on un jour, la complicité, au sens propre et figuré, de certains de nos gentils investisseurs sur des projets basés sur le gratuit, donc le dumping, on peut se demander quelque part si tout cela n’a pas été une vaste arnaque au niveau planétaire.

Les conséquences sont nombreuses :

• Dégradation importante, et allez savoir, peut être irréversible de l’image de marque d’internet pour quelques années !

• La faillite des bons porteurs de projets qui avaient les pieds sur terre, mais qui apparemment, étaient bien trop honnêtes pour que l’on ne s’intéresse à eux, et qui pensaient différemment car ils savaient que ce modèle ne les mèneraient nul

Les bons porteurs de projets, par exemple, ne se disent pas :

Dans deux ans, on va en bourse et on se casse se dorer la pilule au soleil.

Non, je pense qu’ils font leur boulot avec passion et qu’ils ont plein de bonnes préoccupations pour leurs compatriotes :

Créer de l’emploi, si possible de façon durable, etc …

Mais les pauvres, ces valeurs morales sont depuis cataloguées de ringardes par une majorité du monde de la finance.

• Les faux espoirs à tous ces ingénieurs et techniciens qui ont travaillé comme des malades dans l’espoir de pouvoir un jour toucher des stocks options, mince indemnité parfois, quand on voit l’énergie qu’il faut développer et les sacrifices que certains ont fait, qui en réalité ne valent plus un sou et qui se sont donc également bien fait.

• D’avoir fait baisser artificiellement les chiffres du chômages.

• D’avoir plumé les économies en bourse de millions de petits porteurs dans le monde qui ont fait confiance à tous ces experts autoproclamés d’internet qui les ont bien manipulé en faisant bien briller leur millions à la lumière du soleil : « On a les millions, nous sommes des investisseurs sérieux de renom ! si nous investissons la dedans, c’est que c’est de la balle, faites comme nous, c’est l’avenir, ayez confiance, ne vous inquiétez pas, nous sommes des experts ».

Si l’on y regarde de plus près, voici encore un des fondements flagrants de la manipulation humaine qui fut opérée.

• Dans l’ensemble, à l’échelle de la France, c’est tout notre pays qui paye l’addition.

Et notre économie dans les nouvelles technologies qui en a pris un sacré coup dans la gueule, et nos vrais talents qui sont hélas dans une bien délicate situation !

Et ces gens la se disent travailler pour le progrès de notre société ?

Les gagnants sont :

• Dans une certaine mesure, quelques rares personnes qui ont donc raflé et volé beaucoup de part de marché de façon déloyale.

• Donc par voie de conséquence, quelques investisseurs qui n’ont donc pas hésité « a foutre en l’air » dans une certaine mesure cette industrie naissante pour s’enrichir à très court terme, y compris avec la

Il s’agit d’un bel exemple d’opportunisme pour l’enrichissement personnel. C’est notre nouveau Western comme dit MC Solar.

La carte à puce et internet remplacent le revolver.

• L’ensemble des créateurs de projets bidon, ils étaient donc bien majoritaires en 2000, quoi qu’on en dise qui ont vécu la grande vie aux frais de la princesse « système ».

• La presse et l’ensemble des média, qui s’est gavée de faire éco de ces fausses bonnes nouvelles.

• Une tribu d’experts venus de nulle part, mais bien pistonnés dans le milieu mondain parisien, et autoproclamés experts alors qu’apparemment, ils sortaient tout juste de l’école, ou alors, ils étaient complices de cette vaste magouille.

Une certitude, ils se sont bien gavés eux aussi.

• Certains politiques qui se sont félicités d’une amélioration des choses, alors que quand on y regarde de plus près, même si il y a une pénurie d’ingénieurs, il va y avoir du licenciement dans l’air … D’ailleurs, ça a déjà commencé dans les télécommunications.

Soyons honnêtes ! Toutes ces Start-up, y en a plein qui vont disparaître.

Vous me direz, cela permettra de résoudre en partie le problème de la pénurie d’ingénieurs, mais dites donc, qu’est-ce que cette blague aura coûté chère à notre société, j’aimerait tant qu’on fasse les comptes.

Et des exemples, il y en à plein à citer, comme par exemple l’arnaque du WAP, ou comment expliquer comment certains constructeurs de mobiles, ont profité de choses similaires pour remplir leurs caisses avant de procéder à une belle vague de licenciement pour remercier tous ces petits ingénieurs de leur avoir fait confiance, et cela, grâce au WAP, a l’UMTS et peut être, je suis plus nuancé, au GPRS.

Conclusion :

Les bons ont du se serrer la ceinture et quelque part se sacrifier et payent les extravagances et cette mal-honneté bien dissimulée des soi-disant pionniers.

On leur donne selon moi, bien trop d’excuses et de circonstances atténuantes.

Apparemment, cette version des faits ne plait pas a beaucoup de monde, c’est logique, je dis tout fort ce que beaucoup pensent tout bas.

J’ai déjà lu sur les forums que certains (investisseurs mouillés jusqu’au cou je suppose ?) prenaient la défense de ces pauvres porteurs de projets bidons pionniers en disant qu’on ne pouvait pas prévoir que les choses se passeraient ainsi, et qu’ils étaient pionniers et qu’ils ont essuyé les plâtres !

Moi je vous répond que c’est sûrement faux tout ça, en tout les cas, dans beaucoup de cas, permettez moi d’en douter !

Quelle mal honnêteté que de prétendre cela ! Quelle lâcheté je dis même !

Dans la vie on peut certes se tromper, mais à ce point, ce serait du masochisme, et je suis désolé, mais on ne peut plus appeler cela des erreurs, c’est bien trop flagrant !

C’était parfaitement prévisible dans beaucoup de cas. Ca s’appelle donc de l’opportunisme.

Et plein de gens l’on dénoncé dans les endroits comme les forums, mais la presse n’a jamais voulu en faire éco.

Surprenant, vous ne trouvez pas ? Mais, normal au vus de son modèle économique.

Pourra-t-on estimer en milliards de francs les dommages et la responsabilité indirecte de cette « presse à scandales informatique » qui ont été complice dans le succès de ces faussaires d’internet, de l’informatique et des télécoms ?

La vérité finie toujours par se savoir, rien ne disparaît sans laisser de traces.